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Chahine Capital Chahine Capital & Dynasty AM deviennent IRIVEST Investment Managers

05 septembre 2025

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Chahine Capital

Chahine Capital & Dynasty AM deviennent IRIVEST Investment Managers

05 septembre 2025

Le Groupe IRIS Finance International annonce la création d’IRIVEST Investment Managers, issue de la fusion de ses deux filiales Chahine Capital et DYNASTY Asset Management, pour former son pôle de Gestion Collective.

L’objectif de cette opération, qui a été approuvée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) le 31 juillet dernier, est de fusionner Chahine Capital et DYNASTY Asset Management tout en conservant l’ADN qui a fait le succès de ces deux expertises complémentaires, pointues et reconnues. Ainsi, nos philosophies d’investissement, nos équipes et nos outils de gestion demeureront les mêmes tandis que la société disposera de moyens accrus nous permettant de dynamiser nos investissements dans la Recherche et le Développement afin de disposer de services encore plus performants à la satisfaction de nos clients.

 

IRIVEST Investment Managers, des expertises fortes au service des investisseurs

IRIVEST Investment Managers offre 4 expertises à forte valeur ajoutée :

  • Gestion Quantitative « Momentum » Actions: au travers de la SICAV Chahine Funds (anciennement « Digital Funds SICAV », sous réserve de l’approbation de la CSSF), les stratégies quantitatives Momentum développées offrent l’une des meilleures performances ajustées du risque de l’industrie, grâce à une approche de gestion résolument active s’appuyant sur une recherche en continu et un processus de gestion systématique, discipliné et rigoureux.

Depuis 1998 et la création de la SICAV, Chahine Capital était le pionnier européen de la gestion quantitative Momentum actions. La SICAV est composée de 5 fonds investis en actions européennes et américaines.

  • Gestion Obligations Convertibles et Crédit: au travers de DYNASTY SICAV, créée en 2014, la philosophie de gestion se caractérise par une gestion non-benchmarkée fondée sur des convictions fortes, un processus de sélection bottom-up et une approche conservatrice (delta inférieur à 40% pour les portefeuilles d’obligations convertibles, notamment) qui ont permis à ses investisseurs de bénéficier d’un historique de performance ajustée du risque lui aussi de très grande qualité.

  • Management Company Services : IRIVEST IM offre un service sur-mesure de Management Company au Luxembourg. La solution de « ManCo Services » s’adresse aux gérants et conseillers en investissement en proposant une gamme complète et modulable de services selon leurs besoins : gestion de portefeuille, contrôle des risques, valorisation, compliance, reporting, dans les formats UCITS et AIF.

  • Gestion Privée: IRIVEST IM offre des services sur-mesure de Gestion de Portefeuilles ou de Conseil en Investissement pour la Gestion de Fortune, grâce à des partenariats avec des acteurs bancaires de premier plan.

Des équipes de Gestion et Philosophies d’Investissement conservées

Le rapprochement de Chahine Capital et DYNASTY Asset Management s’inscrit dans une logique de préservation de l’intégrité des expertises, de leur lisibilité et de leur ancrage historique. Ainsi, IRIVEST Investment Managers conserve deux équipes de gestion autonomes et cette opération n’a aucun impact sur les processus d’investissement existants.

Les équipes commerciales, IT, risques et compliance, communication et RH sont quant à elles mutualisées dans une logique d’efficacité afin de permettre à IRIVEST Investment Managers de disposer de moyens accrus pour continuer d’investir et de se développer pour le bénéfice de ses clients.

Un positionnement renforcé sur le marché européen de la Gestion d’Actifs

La consolidation de Chahine Capital et DYNASTY Asset Management permet de positionner IRIVEST Investment Managers comme un acteur de référence indépendant en gestion d’actifs en Europe, avec des implantations stratégiques à Luxembourg (siège social) et Paris (succursale). La Société dispose également de représentations commerciales en Allemagne et en Italie, et de la distribution de ses produits en Suisse par sa société-sœur Compagnie Financière Genevoise 1855.

S’appuyant sur un Conseil d’administration de 6 membres (dont deux administrateurs indépendants), la gouvernance de la société est confiée à Michaël Sellam, Président du Groupe IRIS Finance International, en tant que Président du Conseil d’Administration d’IRIVEST Investment Managers, et Charles Lacroix, Directeur Général de Chahine Capital depuis 2021 et de DYNASTY AM depuis 2025, qui devient Administrateur et Directeur Général d’IRIVEST Investment Managers.

 

Promouvoir l’innovation, l’expertise et la durabilité

L’objectif principal d’IRIVEST Investment Managers demeure celui qui a toujours été celui de Chahine Capital et DYNASTY Asset Management, et qui a fait leur succès : offrir des solutions d’investissement originales et innovantes, dans une démarche de gestion résolument active, des produits performants, associés à une forte proximité avec ses clients. Notre expertise dans les classes d’actifs couvertes se confirme par nos performances et leurs régularités.

Enfin, IRIVEST Investment Managers se positionne en faveur d’une finance plus responsable, et place au cœur de sa démarche un processus d’investissement durable à travers notamment la mise en place de plusieurs politiques d’exclusions, de vote ISR, d’engagement et d’investissement responsable.

Plusieurs fonds de la SICAV Chahine Funds et DYNASTY SICAV bénéficient de labels européens de référence (Label LuxFLAG ESG et Label ISR), attestant de l’intégration rigoureuse de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les processus d’investissement.

IRIVEST Investment Managers entend poursuivre cette dynamique dans les années à venir afin de répondre aux attentes de ses clients en matière de transparence et de durabilité.

 

« Je suis particulièrement heureux d’annoncer la naissance d’IRIVEST Investment Managers. Celle-ci est née de notre objectif de continuer d’offrir à nos investisseurs des solutions de gestion active uniques et à forte valeur ajoutée tout en se dotant de moyens de développement accrus, au bénéfice de nos clients » indique Michaël Sellam, Président du Conseil d’administration d’IRIVEST Investment Managers.

 

 

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Chahine Capital Lettre semestrielle – Juillet 2025

16 juillet 2025

Chahine Capital

Lettre semestrielle – Juillet 2025

16 juillet 2025

Chers investisseurs,

 

Le premier semestre se place dans la prolongation du rally boursier commencé il y a bientôt 3 ans, dans un contexte politique et géopolitique très actif. La période aura été très favorable au style « momentum », ce qui reflète les fortes tendances qui se sont dégagées dans le marché. Fin juin, le MSCI Europe NR progressait de +8.5% en EUR depuis le début de l’année, et le MSCI USA NR de +6.1% en USD.

Dans ce contexte, l’ensemble des stratégies européennes Digital Stars sont en surperformance sur l’année, bénéficiant de tendances fortes sur plusieurs segments de marchés qui avaient été identifiées en amont, en particulier sur la défense et la finance.

 

Performances annualisées des fonds Digital Stars

Indicateur de risque : 5/7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : FactSet/Chahine. Données au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

Digital Stars Europe (part retail)

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. 

Sur le premier semestre 2025, le positionnement « procyclique » du fonds a été porteur pour Digital Stars Europe, particulièrement depuis début le rebond relatif des petites et moyennes valeurs enclenché début mars. La grande dispersion au sein des actions européennes a permis une bonne sélection de titres, bien orientée sur les tendances fortes du marché. Le fonds a bénéficié d’un excellent positionnement sectoriel avec une surpondération de la finance et de l’industrie, deux des principaux secteurs du marché en termes de poids et de performance, et avec une nette sous-pondération de la santé et des biens de consommation de base. Le fonds aura finalement profité du thème « value » et du retour de la défense.

 

Digital Stars Continental Europe (part retail)

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. 

Digital Stars Continental Europe a profité au premier semestre 2025 de son positionnement « procyclique » sur toutes les capitalisations boursières, ainsi que d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les tendances de fond du marché. La surpondération de la finance et de l’industrie, ainsi que la sous-pondération de la santé, de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et de la technologie, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la défense.

 

Digital Stars Eurozone (part retail)

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. 

Digital Stars Eurozone a bénéficié d’un contexte de marché favorable à son positionnement « procyclique » sur toutes les capitalisations boursières pendant le semestre. Il a aussi profité d’une bonne sélection de titres, et d’un positionnement sectoriel neutre. Les principaux contributeurs se trouvent parmi la finance et de l’industrie. Pour le positionnement du fonds, la surpondération du secteur de la finance, principal contributeur positif à la performance, a été contrebalancée par la surpondération du secteur de la consommation discrétionnaire, notamment du luxe.

 

Digital Stars Europe Smaller Companies (part retail)

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. 

Durant le premier semestre, Digital Stars Europe Smaller Companies a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les tendances de fond du marché.  Les bonnes annonces de résultats sur les titres en portefeuille, ainsi que la surpondération du secteur de la finance et des valeurs de la défense, ont contribué positivement à la surperformance.

 

Digital Stars US Equities (part retail)

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. 

Au premier semestre 2025, les marchés actions américains ont connu une forte correction suivie d’un rebond rapide sur fonds de retournements politiques, notamment sur la question des droits de douanes. Ce contexte aura fortement profité aux plus grosses capitalisations, et l’indice termine devant Digital Stars US Equities en termes de performance, à cause de l’allocation « toutes capitalisations » du fonds. Cependant, le fonds termine largement devant l’indice de petites et moyennes valeurs américaines, mettant en valeur la bonne sélection de titres de la stratégie, en particulier dans les secteurs de la technologie, de l’industrie et de la consommation discrétionnaire.

FOCUS SUR DIGITAL STARS EUROPE

Sur le premier semestre 2025, le positionnement « procyclique » de Digital Stars Europe a été porteur, particulièrement depuis début mars. En effet, après un début d’année difficile en termes relatifs pour les petites et moyennes valeurs, bien représentées dans le portefeuille, celles-ci se sont reprise à partir du mois de mars, bénéficiant au positionnement « toutes capitalisations » du fonds. La nouvelle donne dans les relations transatlantiques a certainement contribué à ce retournement en poussant le thème de la souveraineté de différentes manières. Sur le plan de la souveraineté économique, les petites et moyennes valeurs européennes étant moins dépendantes des échanges commerciaux avec les États-Unis, le contexte a été plus porteur pour elles que pour les grandes sociétés plus globalisées. Quant à la souveraineté militaire, elle s’est traduite par un engouement du marché pour les sociétés en lien avec la défense, qu’on retrouve dans le fonds notamment dans le secteur de l’industrie (Kongsberg Gruppen, Rheinmetall, MilDef, etc.). Le thème de la « value » a continué sur sa lancée de 2024, tout en restant bien représenté dans le fonds sur le semestre, notamment dans les secteurs de la banque (BPER, Banco de Sabadell) et de l’assurance (Unipol Assicurazzioni). Les rumeurs et manœuvres de fusions & acquisitions du secteur financier italien ont apporté un soutien supplémentaire au secteur. Au-delà de la surpondération de la finance et de l’industrie (deux des principaux secteurs du marché en termes de poids et de performance), le fonds a aussi bénéficié d’un excellent positionnement sectoriel à travers la nette sous-pondération de la santé et des biens de consommation de base.

 

Attribution de performance de Digital Stars Europe vs. MSCI Europe, par secteur GICS, depuis le début d’année

Performances et contributions brutes, hors frais. Données du 31/12/2024 au 30/06/2025. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

 

Évolution du positionnement du fonds

 

Positionnement de Digital Stars Europe vs. MSCI Europe au 30/06/2025.

Cette allocation n’est pas constante et évolue dans le temps.

 

Le profil par style du portefeuille est resté relativement stable au cours du premier semestre. En termes relatifs, le style « qualité/visibilité » se comporte généralement à l’opposé du style « value ». Par conséquent, être sous-pondéré « qualité/visibilité » a permis au fonds d’être positivement sensible à la tendance « value » qui a dominé le marché ces six premiers mois. Le thème de la revalorisation des actifs « value » a continué sur le semestre, et devrait continuer pour certains segments encore décotés.

Sectoriellement, ce positionnement stylistique se traduit donc toujours par une nette surpondération des secteurs de la finance et de l’industrie, et une sous-pondération de la santé (surtout de la pharmacie) et des biens de consommation de base. Cette allocation sectorielle est restée stable sur la période.

En termes géographiques, l’Italie représente toujours la plus grosse surpondération du fonds, même si celle-ci a été réduite dans les dernières revues de portefeuille. La France reste le pays le plus sous-pondéré.

Enfin, notre indicateur de momentum économique indique toujours que l’économie de la zone euro est en expansion. Ce régime procyclique est a priori plus favorable aux petites capitalisations en termes relatifs. Le fonds a donc continué à appliquer une logique d’équipondération des nouveaux entrants lors des revues de portefeuille. Par conséquent, le fonds présente une allocation adaptée qui pousse l’exposition des petites et moyennes valeurs, et sous-pondère les plus grosses capitalisations boursières. Une bascule de notre indicateur en régime contracyclique pourrait survenir au deuxième semestre. Elle aurait pour effet d’atténuer la sous-pondération sur les plus grosses capitalisations, car rester trop sous-pondéré dans les très grosses capitalisations représenterait un risque actif majeur dans ce type de contexte macro-économique.

Des tendances stylistiques, sectorielles et géographiques marquées ont bénéficié au facteur Momentum tel que mis en œuvre dans les stratégies européennes Digital Stars, qui ont significativement surperformé sur l’année. Nous allons maintenant tenter d’analyser les forces qui devraient selon nous être déterminantes pour l’évolution des marchés d’actions européen et américain au second semestre de cette année.

 

 

La normalisation fondamentale a guidé les bourses au premier semestre

Le rally boursier commencé il y a désormais bientôt 3 ans s’est prolongé lors du premier semestre (MSCI Europe NR +8.5% en Euros, MSCI USA NR +6.1% en USD), en dépit d’une actualité politique et géopolitique particulièrement dense.

Cette hausse n’a toutefois pas concerné l’ensemble des segments du marché actions, et une dispersion aussi puissante qu’atypique des performances a pu être constatée.

À titre d’illustration, en Europe, le secteur Banque a progressé de +29.1% au premier semestre alors que les secteurs Biens de consommation et Santé ont tous deux abandonné -6.3%.

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025.

 

Géographiquement, la baisse du Dollar US a été telle (-13.3% vs Euro), qu’exprimée en Euro, la performance des actions américaine est de -5.9% durant le premier semestre, en forte sous-performance par rapport à l’Europe et à la Chine.

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025.

 

Un phénomène parfaitement intelligible et logique dans ce qui pourrait être la troisième et dernière phase du rally boursier initié à l’automne 2022.

La première phase entre septembre 2022 et octobre 2023 fut celle du soulagement en lien avec le cycle économique. L’économie mondiale se montrait bien plus résiliente qu’anticipé malgré une inflation à l’époque à 2 chiffres.

La deuxième phase entre octobre 2023 et décembre 2024 fut quant à elle la conséquence positive de la baisse rapide de l’inflation et de l’imminence d’un pivot monétaire accommodant par les banques centrales, qui s’est matérialisé en juin 2024 pour la BCE et en septembre 2024 pour la Fed.

La troisième phase, qui a pris racine depuis le début de l’année, est celle de la normalisation fondamentale des différents segments du marché actions. Un phénomène qui s’observe traditionnellement en fin de cycle d’expansion.

 

La normalisation fondamentale a porté la Value

Cette normalisation fondamentale explique le bon comportement durant le semestre du segment Value et des petites et moyennes valeurs en Europe.

En début d’année, l’intégralité des secteurs à dominante Value, c’est-à-dire les secteurs faiblement valorisés présentaient une décote par rapport à leurs standards de valorisation historique. C’est désormais moins vrai. À l’inverse les secteurs « chers » notamment les secteurs Visibilité (Agro-alimentaire, Biens de consommation, Santé, Média) présentaient quant à eux en début d’année une prime de valorisation que leur significative sous-performance récente a permis de graduellement normaliser.

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025.

 

Le comportement des différentes géographies participe également à ce phénomène de normalisation fondamentale. La forte surperformance de l’Europe vient progressivement réduire la décote historique constatée en début d’année. Un phénomène inverse est en parallèle observé pour l’Inde ou les États-Unis durant le semestre.

Source : FactSet/Chahine Capital. Données au 30/06/2025.

 

La hausse de l’euro ainsi que le feuilleton sur les tarifs douaniers ont favorisé les segments domestiques en Europe

Cette normalisation fondamentale du premier semestre a également porté les segments de marché les plus domestiques en Europe. Cela ne surprendra personne dans un contexte politique dominé par les menaces de droits de douane de la nouvelle administration Trump. D’autant plus que l’Euro s’est fortement apprécié contre le Dollar, ce qui a pesé en relatif sur les sociétés exportatrices.

Les Banques, l’Assurance, les Télécom et les Utilities se sont ainsi distingués car ces secteurs combinent des caractéristiques Value et domestiques, à l’inverse des secteurs Biens de consommation, Santé ou Automobiles.

Un phénomène qui a également soutenu en relatif les petites et moyennes valeurs. Ces dernières génèrent en effet seulement 13% de leur chiffre d’affaires aux États-Unis contre 25% pour les grandes valeurs en moyenne.

 

Un « Momentum » plus diversifié au second semestre ?

Le processus de normalisation a été tel que les incohérences fondamentales sont désormais pour une large part résorbées.

Il ne serait donc pas étonnant d’observer dans les prochains mois une inflexion progressive du « Momentum », aujourd’hui très polarisé, vers des segments aujourd’hui délaissés.

Certains compartiments ont en effet tellement sous-performé qu’ils redeviennent attractifs. En Europe, l’Agro-alimentaire, la Santé, les Biens de consommation le Luxe ou l’Automobile s’inscrivent dans ce cadre. Aux États-Unis, une stabilisation, voire un retracement du Dollar US pourrait favoriser le compartiment des petites et moyennes valeurs américaines en relatif, délaissé au premier semestre.

Une hypothèse dont le catalyseur pourrait être celui d’une baisse de taux par la Fed américaine plus significative qu’anticipée au second semestre qui permettrait à l’administration américaine, une fois son objectif principal et non avoué atteint, de desserrer l’étreinte sur les tarifs douaniers et de rétablir la confiance des investisseurs échaudés par les velléités isolationnistes affichées lors du premier semestre.

Chahine Capital Actions européennes : un premier semestre favorable aux segments Value et domestiques – L’Agefi

10 juillet 2025

Chahine Capital

Actions européennes : un premier semestre favorable aux segments Value et domestiques – L’Agefi

10 juillet 2025

Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, à consulter entièrement sur le site de L’Agefi.

Le rally boursier commencé il y a désormais bientôt trois ans s’est prolongé lors du premier semestre. Le MSCI Europe NR a progressés de 8,5% en euros, en dépit d’une actualité politique et géopolitique particulièrement dense. Cette hausse n’a pas concerné l’ensemble des segments du marché européen, et une dispersion aussi puissante qu’atypique des performances a pu être constatée.

A titre d’illustration le secteur Banque a progressé de 29,1% au premier semestre alors que les secteurs Biens de consommation et Santé ont tous deux abandonné 6,3%.

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La hausse de l’euro ainsi que le feuilleton sur les tarifs douaniers ont favorisé les segments domestiques

Un phénomène parfaitement intelligible et logique dans ce qui pourrait être la 3e et dernière phase du rallye boursier initié à l’automne 2022.

La première phase entre septembre 2022 et octobre 2023 fut celle du soulagement en lien avec le cycle économique. L’économie mondiale se montrait bien plus résiliente qu’anticipé malgré une inflation à l’époque à deux chiffres.

La deuxième phase entre octobre 2023 et décembre 2024 fut quant à elle la conséquence positive de la baisse rapide de l’inflation et de l’imminence d’un pivot monétaire accommodant par les banques centrales, qui s’est matérialisé en juin 2024 pour la BCE et en septembre 2024 pour la Fed.

La troisième phase, qui a pris racine depuis le début de l’année, est celle de la normalisation fondamentale des différents segments du marché actions. Un phénomène qui s’observe traditionnellement en fin de cycle d’expansion.

La normalisation fondamentale a porté la Value

C’est la raison pour laquelle le style Value ainsi que les petites et moyennes valeurs se sont bien comportés durant le semestre. En début d’année, l’intégralité des secteurs à dominante Value, c’est à dire les secteurs faiblement valorisés présentaient une décote par rapport à leurs standards de valorisation historique. C’est désormais moins vrai. A l’inverse les secteurs «chers» notamment les secteurs Visibilité (Agroalimentaire, Biens de consommation, Santé, Média) présentaient quant à eux en début d’année une prime de valorisation que leur significative sous-performance récente a permis de graduellement normaliser.

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Cette normalisation fondamentale du premier semestre a également porté les segments de marché les plus domestiques en Europe. Cela ne surprendra personne dans un contexte politique dominé par les menaces de droits de douane de la nouvelle administration Trump. D’autant plus que l’euro s’est fortement apprécié contre le dollar, ce qui a pesé en relatif sur les sociétés exportatrices.

Les Banques, l’Assurance, les Télécoms et les Utilities se sont ainsi distingués car ces secteurs combinent des caractéristiques Value et domestiques, à l’inverse des secteurs Biens de consommation, Santé ou Automobiles.

Un « Momentum » plus diversifié au second semestre ?

Le processus de normalisation a été tel que les incohérences fondamentales que nous avions identifiées en début d’année sont désormais pour une large part résorbées. Il ne serait donc pas étonnant d’observer dans les prochains mois une inflexion progressive du «Momentum», actuellement très polarisé, vers des segments aujourd’hui délaissés.

Certains compartiments ont en effet tellement sous-performé qu’ils redeviennent attractifs. L’agroalimentaire, la Santé, les Biens de consommation, le Luxe ou l’Automobile s’inscrivent dans ce cadre.

Une hypothèse dont le catalyseur pourrait être celui d’une baisse de taux par la Fed américaine plus significative qu’anticipée au second semestre, ce qui permettrait à l’administration américaine de desserrer l’étreinte sur les tarifs douaniers.